
Cette sculpture, nommée « Haut-le-cœur » est une forme de barbarie. Comme si la violence de la vie avait écorché, effrité, puis rapiécé la figure qui s’en trouve fatiguée. Lorsque je l’ai réalisée, la blessure au niveau du cœur devait servir de réceptacle pouvant accueillir une charge magique, comme dans les sculptures d’initiation ou de guérison d’Afrique. Cependant cela n’a pas fonctionné visuellement, j’ai du alors panser sa plaie. La couleur jaune et les violentes entailles dans le bois font de cette sculpture une des plus expressives que j’ai réalisées.