Un grand merci à Muriel qui m’a beaucoup aidé à mettre en place cet événement, ainsi qu’aux nombreux visiteurs qui sont venus !!!
C’était une belle occasion de partager mon travail.
Un grand merci à Muriel qui m’a beaucoup aidé à mettre en place cet événement, ainsi qu’aux nombreux visiteurs qui sont venus !!!
C’était une belle occasion de partager mon travail.
Victor Hugo dans « L’Homme qui rit« :
Cette sculpture est une des dernières, elle fait suite à une série de dessins qui avait pour titre « Un cœur pour deux », l’idée de deux esprits dans un seul corps me séduit beaucoup. Cette fusion des corps évoque le couple, les jumeaux, les siamois, les anomalies, la bipolarité, la dualité, l’autonomie, la complémentarité… Ce qui se dégage de cette statue est assez trouble et énigmatique. J’ai voulu accentuer l’expressivité de cette forme en colorant en noir les deux têtes, qui sont par ce procédé encore plus séparées du corps. Une amie a baptisé cette sculpture « Les Truffes », ce qui est relatif à la forme des têtes.
Dans la pièce qui suit, j’ai gravé à la gouge dans un panneau de bois le dessin qui sert de base à la peinture. J’ai tenté par ce procédé de faire fusionner Peinture-Dessin-Sculpture. Les incisons dans le bois sont brutales et linéaires et j’ai recherché de la profondeur dans les couleurs à l’huile. Le panneau de bois reste visible à certains endroits, comme on pourrait voir des morceaux de toile vierge s’il s’agissait d’une peinture sur toile. Les écritures, qui agissent comme une matière à part entière, sont plus concises et plus lisibles que dans mes travaux précédents. Nous pouvons y lire le titre du tableau: « Tu es un roi, tuez un roi« .
La sculpture/peinture que j’ai appelée « Totem » est composée de six panneaux de bois peints recto-verso et assemblés pour faire une tour de deux mètres de haut et d’un mètre vingt de large. Le « Totem », issu de la volonté d’investir l’espace, permet au spectateur de tourner autour des peintures. Les fragments d’images visibles en fonction des différents points de vue, poussent le spectateur à reconstituer lui même ses propres tableaux. Cette installation se situe entre l’objet de culte et l’élément architectural. C’est une pièce importante pour moi, car elle fait le lien entre mes peintures et mes sculptures.